Une critique pour "Alexandre: La Création d'un Dieu"
Il s’agit vraiment d’une étonnante série Netflix qui raconte l’histoire d’Alexandre le Grand, depuis un jeune prince macédonien jusqu’à sa proclamation en tant que dieu vivant et roi des rois.
Elle a été fortement critiqué pour avoir présenté Alexandre comme un homosexuel avec Hephaestion comme partenaire romantique, mais je suis sûr qu'ils ne disent pas cela pour le salir, ils ne dépenseraient pas autant de millions juste pour faire de la publicité pour un Alexandre gay. Je crois qu'ils voient cela comme quelque chose de positif et veulent donner le bon exemple à la Grèce antique en tant que première nation à avoir accepté les homosexuels.
Lorsqu'il monta sur le trône, le jeune Alexandre entreprit de réaliser la vision de son père Philipos, à savoir envahir l'empire perse, ce qui ne pouvait être décrit que comme une plaisanterie, car l'insignifiante et minuscule Macédoine ne pouvait pas faire face à la situation. vaste empire perse.
Malgré les difficultés il avait la confiance et les compétences politiques et militaires nécessaires pour mener une telle lutte. Après tout, sa mère Olympiada lui avait transmis qu'il était le fils de Zeus. Les pratiques qu'il suivait n'étaient pas orthodoxes, il ne suivait pas les règles et ne considérait pas les scénarios d'issue d'une bataille, il était jeune et audacieux, il savait ce qu'il voulait et il savait comment y parvenir.
Mais il avait aussi un côté sombre, il pouvait devenir brutal, tuer des villages entiers ou comme il tuait les mercenaires grecs des Perses. Il avait deux côtés, l'un était le noble Alexandre et l'autre était le brutal Alexandre, on ne savait jamais lequel on allait rencontrer.
Le conflit entre Alexandre et Darius a secoué le monde antique, les deux dirigeants étaient si différents mais ils étaient les deux faces d'une même pièce comme le dit énigmatiquement la série. Les Perses ne le prirent pas au sérieux au début, c'est pourquoi le général perse Memnon mena la bataille de Granicus. Après cette première défaite, Darius a pris les choses en main.
Dans la bataille d'Issus, les enjeux étaient élevés pour les deux. Darius perdrait les Satrapies occidentales et pour Alexandre ce serait la fin. Les Perses, bien que supérieurs en nombre, se sentent plutôt en insécurité. Dans la bataille victorieuse, il capture Stateira, la femme de Darius, et sa fille Varsini, mais les traite comme des reines.
Darius cherche un accord pour récupérer sa famille et mettre fin à la guerre. Les généraux d'Alexandre le veulent mais lui non.
Alors que tout le monde s'attend à ce qu'il s'enfonce encore plus profondément en Perse pour surprendre Darius, il décide de se diriger vers l'Égypte. Il est accueilli par le Satrape à Pelusio et le laisse passer sans combattre car il y est allé en libérateur et non en conquérant. Il fut couronné pharaon pour légitimer son autorité et devint ainsi un dieu vivant. Il fonda Alexandrie qui fut construite par des architectes grecs pour promouvoir le commerce et la culture dans le nouvel empire. Il se rendit à l'oasis de Shiva dans l'oracle d'Ammon. Plusieurs années auparavant, le roi perse Cyrus avait tenté de s'y rendre avec son armée, mais sans succès. Un dur voyage dans le désert chaud. À l'oracle, il reçut la prophétie selon laquelle il était le fils d'Ammon.
Alexandre le Grand n'est pas présenté comme un conquérant. L’impression que j’ai eu, c’est qu’il voulait unifier le monde. En fait il combattit les tyrans Perses et non le peuple des Satrapies. Il voulait construire quelque chose de nouveau où les cultures des peuples coexisteraient pacifiquement, il ne voulait pas construire un empire grec ou macédonien. Mais son rêve dérangeait les Grecs qui considéraient un empire multiculturel comme hostile.
La série fait aussi référence aux différences entre les Grecs et les Perses. Le roi parle à ses généraux et ils se taisent à cause de la peur. Mais la Perse est tout aussi centralisée. Les satrapies donnent leurs richesses à la capitale Babylone. Plus on s’éloigne de Babylone, plus les peuples sont considérés comme barbares. Alexandre débat, il sait parler, n'importe qui peut être en désaccord avec lui ou l'interroger. Il considérait les Satrapies comme des civilisations et non comme des sources de richesse.
Avant la bataille de Gaugamela il a reçu une encore proposition de compromis de Darius mais la rejette. La victoire y est définitive. À Babylone on l’appelle le roi des rois et désormais toutes les richesses des Perses lui appartiennent. Mais il ne fait pas preuve de complaisance et ne se laisse pas corrompre par la richesse. Il n'est même pas assis sur le trône de Perse parce que Darius, le véritable roi d'Asie, est quelque part là-bas.
Darius s'enfuit en Bactriane, dans le nord de l'Afghanistan actuel, dans le but d'organiser un mouvement de guérilla. Mais le général Bissos l'assassine. Alexandre est monté à cheval pendant de nombreuses heures sans s'arrêter pour trouver Darius mort, ce qui l'a rempli de chagrin. Il pense que ce n'est pas une façon pour un roi de mourir. Le dernier épisode se termine sur la promesse de nouvelles campagnes encore plus à l'est, nous verrons donc une deuxième saison.
Afin de faire le lien entre hier et aujourd'hui, l'archéologue grec Pepi Papakosta présente les fouilles d'Alexandrie où elle nous guide à travers les découvertes jusqu'à présent et explique pourquoi la tombe d'Alexandre se trouve là, car il a été enterré à Alexandrie et le corps a dû être caché pour ne pas être pillé par les envahisseurs. Bien que 2 300 ans se soient écoulés, Alexandre continue d'inspirer.